La sonde double J : Pourquoi utilise t-on cette sonde ?

 

Les problèmes urinaires constituent une préoccupation significative pour de nombreuses personnes, pouvant affecter leur qualité de vie et leur bien-être. Parmi les diverses approches médicales pour traiter ces problèmes, la sonde double J émerge comme une solution importante. Cette intervention médicale consiste en l’insertion d’un dispositif en forme de « J » à double lumière dans le système urinaire, visant à résoudre divers troubles tels que les obstructions, les calculs rénaux ou les rétrécissements de l’urètre. Cet article explorera les problèmes urinaires fréquemment rencontrés, mettant en lumière le rôle indispensable de la sonde double J dans le traitement de ces affections et soulignant son importance dans la restauration de la fonction urinaire normale.

Sommaire

Pour quelles affections urinaires utilise-t-on la sonde double j ? 

La sonde double J est un dispositif médical essentiel utilisé pour traiter divers problèmes liés au système urinaire. Elle trouve son application dans plusieurs affections, dont les calculs rénaux, où elle facilite le drainage de l’urine, contournant ainsi les obstructions causées par les calculs. De plus, en cas de sténose de l’uretère, la sonde double J est insérée pour maintenir un passage ouvert, assurant un écoulement régulier de l’urine des reins vers la vessie malgré le rétrécissement. Dans le contexte des tumeurs obstruant le flux normal de l’urine, la sonde double J offre une solution en contournant la zone affectée et permettant le drainage. Elle est également employée dans le traitement des infections urinaires récurrentes, en maintenant un flux urinaire adéquat pour évacuer les bactéries de la vessie. Après des interventions chirurgicales urologiques telles que la chirurgie rénale ou de la vessie, la sonde double J est parfois temporairement utilisée pour faciliter la guérison et prévenir les complications post-opératoires. Il est crucial de souligner que l’utilisation de la sonde double J est généralement de courte durée, adaptée à la nature spécifique de l’affection traitée et déterminée par le professionnel de la santé en fonction du diagnostic et des besoins individuels du patient.

Indications et procédure de mise en place

La sonde double J est généralement mise en place dans le cadre d’une opération sous anesthésie, qu’elle soit générale ou locorégionale. Son installation s’effectue à travers les voies urinaires grâce à un équipement endoscopique doté d’une caméra, permettant aux professionnels de santé de positionner correctement la sonde. Il est fréquent que les patients soient amenés à garder cette sonde entre une et deux semaines, en fonction de leur situation clinique.

Importance et fonctionnalité de la sonde

Deux scénarios principaux justifient l’usage de la sonde double J. Elle est d’une part utilisée en prévention des coliques néphrétiques, douleurs aiguës provoquées par un obstacle qui interrompt le flux urinaire normal. D’autre part, elle est souvent placée suite à une chirurgie de l’uretère afin d’assurer un écoulement adéquat de l’urine, même après l’extraction d’un calcul.

Gestion de la douleur et des effets secondaires durant l’hospitalisation

Les premiers jours suivant la pose, il est fréquent que les patients ressentent des douleurs, notamment lors des mictions, en raison de la modification de la pression dans la vessie due à la présence de la sonde. Ces désagréments s’atténuent habituellement après quelques jours. Les professionnels de santé recommandent de boire abondamment pour éviter la stagnation de l’urine et la formation de caillots, pouvant causer des saignements.

Complications post-hospitalisation

Après le retour à domicile, certains effets secondaires peuvent persister ou apparaitre. Parmi eux, notons des mictions fréquentes et pressantes, des saignements dus à l’irritation de la paroi de la vessie par la sonde, ou encore des épisodes de fièvre, qui peuvent signaler une infection. En présence de ces symptômes, il est crucial de contacter un professionnel de santé et d’éviter toute auto-médication, particulièrement celle des antibiotiques avant d’avoir effectué des analyses d’urine.

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