Indications et procédure de mise en place
La sonde double J est généralement mise en place dans le cadre d’une opération sous anesthésie, qu’elle soit générale ou locorégionale. Son installation s’effectue à travers les voies urinaires grâce à un équipement endoscopique doté d’une caméra, permettant aux professionnels de santé de positionner correctement la sonde. Il est fréquent que les patients soient amenés à garder cette sonde entre une et deux semaines, en fonction de leur situation clinique.
Importance et fonctionnalité de la sonde
Deux scénarios principaux justifient l’usage de la sonde double J. Elle est d’une part utilisée en prévention des coliques néphrétiques, douleurs aiguës provoquées par un obstacle qui interrompt le flux urinaire normal. D’autre part, elle est souvent placée suite à une chirurgie de l’uretère afin d’assurer un écoulement adéquat de l’urine, même après l’extraction d’un calcul.
Gestion de la douleur et des effets secondaires durant l’hospitalisation
Les premiers jours suivant la pose, il est fréquent que les patients ressentent des douleurs, notamment lors des mictions, en raison de la modification de la pression dans la vessie due à la présence de la sonde. Ces désagréments s’atténuent habituellement après quelques jours. Les professionnels de santé recommandent de boire abondamment pour éviter la stagnation de l’urine et la formation de caillots, pouvant causer des saignements.
Complications post-hospitalisation
Après le retour à domicile, certains effets secondaires peuvent persister ou apparaitre. Parmi eux, notons des mictions fréquentes et pressantes, des saignements dus à l’irritation de la paroi de la vessie par la sonde, ou encore des épisodes de fièvre, qui peuvent signaler une infection. En présence de ces symptômes, il est crucial de contacter un professionnel de santé et d’éviter toute auto-médication, particulièrement celle des antibiotiques avant d’avoir effectué des analyses d’urine.